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Controverse : SolarEdge réagit à l’étude publiée par l’Université du Danemark du Sud sur l’électronique embarquée au niveau du module PV

Controverse : SolarEdge réagit à l’étude publiée par l’Université du Danemark du Sud sur l’électronique embarquée au niveau du module PV

Suite à la publication de l’article consacré à l’étude de mai 2019 sur l’électronique embarquée au niveau du module photovoltaïque, publiée par l’Université du Danemark du Sud, SolarEdge publie une réponse officielle en réponse à l’étude dont l’entreprise conteste les conclusions.

Réponse officielle de SolarEdge :

« Concernant l’étude récemment publiée sur l’électronique embarquée au niveau du module photovoltaïque, menée par un chercheur ayant préalablement travaillé pour la société Danfoss Solar (rachetée par SMA), nous pensons que la manière dont l’étude a été menée pose plusieurs problèmes majeurs.

Les conditions d’essai de l’étude sont présentées comme des « scénarios extrêmes » qui, selon l’étude, ont été choisis « là où les optimiseurs sont censés apporter les avantages les plus forts ». Il s’agit là d’un faux a priori, et les scénarios étudiés ne sont pas représentatifs des véritables sites photovoltaïques en toiture ou au sol.

Vous trouverez ci-dessous plus de détails sur certains aspects problématiques de l’étude, qui remettent en question son intégrité et ses conclusions :

  • Durée insuffisante des tests : Les variations saisonnières ne sont pas prises en compte, or elles sont nécessaires pour quantifier correctement les effets globaux des variations d’ombrage ou d’orientation.
  • Exclusion de données clés : Les données telles que les écarts de puissance entre modules PV sont exclues de l’étude. Ceci est particulièrement préoccupant car les écarts de puissances (mismatch) entre modules PV sont en réalité plus élevés que les différences signalées dans les résultats des tests.
  • Sélection des données : Le rapport sélectionne spécifiquement certains jours, ce qui fausse les résultats finaux, au lieu d’utiliser des moyennes sur toute la durée du test.
  • Quantité de tests insuffisante : Seuls 14 modules ont été testés par système dans chaque scénario et les mêmes modules ont été utilisés dans tous les scénarios. Cette taille d’échantillon n’a pas une représentativité statistique suffisante pour extrapoler des conclusions significatives sur le comportement des systèmes PV.
  • Les scénarios utilisés dans le cadre de l’étude ne sont pas réalistes ou ne sont pas fidèles à la réalité : Par exemple, le scénario d’orientations multiples des modules a été simulé en recouvrant un seul module PV d’une chaîne avec une fine feuille de coton. Cela ne créerait pas une courbe d’irradiation différente au cours de la journée, comme le ferait un module orienté différemment en conditions réelles. Un deuxième exemple est le placement d’un grand poteau directement devant les modules PV pour provoquer un ombrage. Il s’agit simplement de tester les diodes de dérivation, et non pas le mismatch au niveau des modules.

De plus, nous avons contacté directement l’auteur de l’étude et lui avons demandé les données brutes sur lesquelles l’étude est basée. Il a refusé de fournir ces données. En outre, il a volontiers admis dans sa réponse que « dans ce cas, ce n’est pas la valeur ajoutée pour les systèmes pv optimisés au niveau du module, car l’ombrage n’affecte pas les 3 systèmes de manière égale. En résumé, les modules avec optimiseurs sont d’abord affectés par l’ombrage et ont donc un rendement moindre par rapport à l’autre système d’optimiseurs et au système sans optimiseurs« . Cela montre que l’effet d’ombrage sur chaque système comparé n’était pas identique.

Les défauts mentionnés, aggravés par la réticence de l’auteur à assurer la transparence des données et par son aveu sur les biais du test, jettent le doute sur la manière dont cette recherche a été menée et sur ses conclusions.

La valeur des optimiseurs de puissance a été démontrée par de nombreux travaux de recherche menés par des organisations réputées, professionnelles et objectives au fil des ans. En plus de ces études, le marché continue à reconnaître la valeur de l’optimisation DC en choisissant SolarEdge, ce qui explique pourquoi nous sommes le leader mondial des onduleurs. Voici quelques-unes des études ayant examiné et démontré la valeur des optimiseurs de puissance :

  • Photon Magazine a réalisé une étude indépendante qui a montré que les optimiseurs de puissance augmentent le rendement énergétique dans les scénarios ombrés et non ombrés.
  • Le National Renewable Energy Laboratory (NREL) a fait réaliser une étude par le PV Evolutions Lab (PVEL) qui a montré que le système SolarEdge était plus performant qu’un système avec un onduleur standard ou des micro-onduleurs, qui étaient jusqu’alors les références du marché.
  • Une autre étude récente, publiée par l’Université de Gayle en 2019, a une nouvelle fois confirmé ces résultats. Dans cette étude, les optimiseurs de puissance SolarEdge ont démontré un gain d’énergie de 2% avec un ombrage léger et jusqu’à 8,5 % avec un ombrage plus dense, par rapport à un système d’onduleur de chaîne traditionnel.

-FIN- ».

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