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La FFPA réclame un taux d’emprise maximum de 45% et non de 25% pour l’agrivoltaïsme

La FFPA réclame un taux d’emprise maximum de 45% et non de 25% pour l’agrivoltaïsme

A l’occasion des Assisses Françaises de l’Agrivoltaïsme, la FFPA a rappelé la nécessité d’aboutir à un cadre réglementaire permettant le développement d’un agrivoltaïsme adapté aux besoins des agriculteurs et de leurs exploitations.

Dans ce qui apparaît être un document de travail, la FFPA a pris connaissance de la volonté du Ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté Alimentaire d’avoir un Taux de Couverture de 25% dans le cadre des projets agrivoltaïques.

Elle a appris également par voie de presse que le gouvernement envisageait d’instaurer, dans le décret d’application relatif à l’agrivoltaïsme, des taux d’emprise au sol maximum variables selon le type de culture. En parallèle, d’autres acteurs souhaitent abaisser le taux d’occupation des surfaces à 20% et d’autres encore créer un taux d’emprise au sol ne dépassant pas 20%.

Les membres de la FFPA, agriculteurs et énergéticiens confondus, insistent sur le fait que les taux d’emprise au sol, taux d’occupation des surfaces et taux de couverture, doivent permettre à la plus large diversité de technologies de s’adapter aux projets agricoles des agriculteurs et à leurs exploitations. En effet, c’est ainsi que le bénéfice apporté par les panneaux photovoltaïques à la production agricole sera le plus important possible, conformément à l’esprit de la loi APER, souligne la FPPA.

Sanctuariser de telles notions en fonction de la culture ou de l’élevage ou indépendamment d’une concertation avec les organisations représentants les filières énergétique, agricole et agrivoltaïque ne lui semble pas judicieux à ce jour et cela, pour plusieurs raisons.

En parallèle de l’agriculture, le secteur solaire est particulièrement actif sur le front des nouvelles technologies photovoltaïques. Bientôt, de nouveaux panneaux encore moins chers, nécessitant encore moins de ressources naturelles pour être construits et produisant encore plus d’énergie arriveront sur le marché. Certaines de ces technologies permettant un meilleur passage de la lumière en direction des cultures sont déjà sur le point d’être implémentées dans le cadre de l’agrivoltaïsme. Il n’est donc pas judicieux de définir des taux d’emprise qui ne permettraient pas à ces panneaux nouvelles générations d’être installés plus largement sur les parcelles agricoles.

De manière générale, l’organisation professionnelle craint qu’une telle mesure restreigne le développement d’un agrivoltaïsme adapté aux besoins des agriculteurs et soit également source de ralentissement lors de l’instruction des projets.

La FPPA insiste  sur le fait qu’il n’y aura aucune installation agrivoltaïque sans rentabilité des projets. L’agrivoltaïsme pour être un complément de revenu qui permet de sécuriser l’agriculteur dans un contexte volatile doit être rentable.

C’est pourquoi, la FPPA souhaite un taux d’emprise maximum à 45% favorisant une grande diversité de projets et affirme être défavorable aux notions de taux de couverture maximum et de taux d’emprise au sol.

« Avec un taux de couverture à 25%, nous ne pourrons pas remplir les services voulu par le législateur. Nous ne pourrons pas proposer une énergie bon marché avec des projets de petites tailles. Et surtout, nous ne pourrons pas permettre au plus grand nombre d’agriculteurs de bénéficier de la valeur des projets agrivoltaïques », avance  Audrey Juillac, présidente de la FFPA.

Les membres de la FFPA, agriculteurs et énergéticiens confondus, insistent sur le fait que le taux de couverture doit permettre à la plus large diversité de technologies de s’adapter aux projets agricoles des agriculteurs et à leurs exploitations. En effet, c’est ainsi que le bénéfice apporté par les panneaux photovoltaïques à la production agricole sera le plus important possible, conformément à l’esprit de la loi APER, selon l’organisation professionnelle.

C’est pourquoi la FFPA demande un cadre réglementaire exigeant pour favoriser les bonnes pratiques, agile pour permettre aux agriculteurs de développer des projets agrivoltaïques sur mesure en fonction de leurs besoins et inclusif pour que les énergéticiens puissent développer des projets de tailles et technologies diverses en capacité de produire une énergie solaire compétitive.

La FFPA insiste sur le fait qu’il n’y aura aucune installation agrivoltaïque sans rentabilité des projets, ce qui est incompatible avec un taux de couverture de 25%. Elle rejoint ainsi et partage les positions tenues par la FNSEA.

La Fédération française des producteurs agrivoltaïques est une initiative de 10 associations d’agriculteurs porteuses de projets agrivoltaïques. Depuis sa création le 3 décembre 2021, la FFPA est convaincue que l’agrivoltaïsme est avant tout une démarche d’agriculteurs et d’agricultrices qui s’engagent en faveur d’une transition écologique, énergétique, agricole et alimentaire. C’est en défendant cette vision et en portant la voix de ces femmes et de ces hommes, que la fédération a convaincu de nombreux acteurs de la rejoindre parmi lesquels plus de 3000 exploitants agricoles.

 

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